Lors de la recherche d’un travail, la première idée qui vient en tête, c’est l’élaboration ou la mise à jour du curriculum vitae ainsi que de la lettre de motivation. Il faudrait arrêter de penser que cette étape constitue à elle seule une garantie pour réussir à intégrer une entreprise, loin de là, réfléchir au préalable à l’entretien d’embauche est tout autant crucial pour mettre toutes les chances de son côté. En effet, l’entretien, contrairement au dossier de candidature, permet aux recruteurs de sonder directement le candidat.
Citons une à une les erreurs qu’il vaudrait mieux éviter lors d’un entretien d’embauche :
- Le manque de politesse : cela peut paraître insignifiant, mais à compter de ce jour, le candidat doit prendre en compte que tous ses gestes depuis la salle d’attente jusqu’à l’entrée dans celle prévue pour l’entretien sont scrutés, soit par le recruteur lui-même, soit par ses collègues. Le recruteur peut considérer entre autres le cas du retard, le fait de ne pas saluer, ni de remercier, ni de toquer avant d’entrer, comme des points négatifs, voire éliminatoires.
- La tendance à éviter le contact visuel : lors de l’entretien d’embauche, le candidat doit veiller à fixer au grand maximum le recruteur du regard. D’une part, il est indéniable que le candidat pourrait être stressé, mais ce geste lui assure une image de confiance. D’autre part, le recruteur va voir un candidat sûr de lui et qui montre de l’intérêt à l’échange. Le contact visuel peut assurer une fluidité de la discussion et détendre l’atmosphère, tandis qu’avoir le regard fuyant peut être considéré comme un manque de confiance en soi.
- La posture et le style vestimentaire : même si le candidat va postuler dans une entreprise qui est réputée pour être décontractée et innovante, il se doit d’observer un style vestimentaire bien soigné et une posture toujours droite de façon à pouvoir croiser le regard du recruteur. Il ne doit pas s’affaler ni s’avachir. Il doit privilégier les tenues qui mettent en valeur son sérieux et dans lesquelles il se sent à l’aise.
- Le stress et les « hors sujets » : l’un entraînant l’autre, ces deux points ne sont pas faciles à maîtriser. Le candidat ne doit laisser paraître aucun signe de stress, comme la trituration de ses ongles, ou le fait de jouer inconsciemment avec l’accoudoir de sa chaise, par exemple. Il doit essayer de se concentrer pour ne pas perdre la file d’idée dans la conversation et pratiquer préalablement des petits exercices de détente lui permettant de dompter son stress.
- Ne pas savoir doser les informations à livrer au recruteur : plus le candidat en dit, plus il risque de se faire piéger, voire de tomber dans un monologue qui reflétera une personnalité imposante et arrogante de sa part auprès du recruteur. Il doit juste soigner la structure de sa présentation à l’aide des informations qu’il juge utiles et qui illustreraient amplement l’évolution chronologique de son parcours. Ainsi, il doit veiller à trouver un équilibre entre les informations indispensables et celles que son interlocuteur jugera bon de les lui demander.
- Ne pas montrer de l’intérêt pour l’entreprise : vers la fin de l’entretien, le recruteur demande souvent au candidat s’il a des questions à poser ou des remarques à émettre. Ce dernier point consiste à démontrer l’importance pour le candidat d’effectuer quelques recherches sur l’entreprise, notamment le nombre de salariés, l’année de création et les objectifs. Il peut également préparer quelques questions, relatives au poste ou au fonctionnement de l’entreprise, pour le recruteur. Le but étant de témoigner son intérêt pour l’entreprise.
L’entretien d’embauche sert de référence aux recruteurs lorsqu’un candidat veut intégrer une entreprise. Il est de ce fait primordial de faire plus attention lors de cette étape et d’éviter toutes les petites erreurs qui pourraient être des facteurs déterminants lors de l’étude finale du dossier de candidature.